Une cliente du tour-operator britannique en faillite Thomas Cook, dont le retour au Royaume-Uni est prévu pour aujourd’hui, mardi 8 octobre 2019, se trouve «coincée» en Tunisie, étant dans l’incapacité d’obtenir un vol de remplacement.
Julie Paige, citoyenne britannique séjournant actuellement en Tunisie pour ses vacances estivales, a confié à la BBC qu’elle avait réservé auprès du voyagiste Thomas Cook en faillite un vol qui n’était pas couvert par le plan d’urgence de la caisse d’assurance Atol (Air Travel Organisers’ Licencing), un service de l’Autorité britannique de l’aviation civile (CAA).
«Voilà où j’en suis à présent: j’avais réservé sur vol Thomas Cook pour rentrer chez moi le 8 octobre et ce vol n’existe plus», se désole la cliente du voyagiste, ajoutant qu’elle ne dispose pas d’assez d’argent pour prendre un autre avion et qu’elle ne sait pas comment s’en sortir – étant donné que l’Atol ne couvre que les cas des clients de Thomas Cook qui ont souscrit avec le voyagiste un contrat global comprenant aussi le transport aérien. Or, Julie Paige n’appartient pas à cette catégorie de touristes.
De plus, la date du retour de cette citoyenne britannique tombe hors du plan de rapatriement d’urgence de deux semaines que la CAA a organisé à son propre compte pour faire face à la crise qu’a engendrée la banqueroute surprise du géant du voyage britannique.
«Je n’ai pas les moyens pour faire face à cette dépense inattendue. Cela me coûterait 900 dinars tunisiens, soit 300 £, pour me procurer un billet-retour. Et je dois avouer que je ne les ai pas. Je vis seule, mes moyens sont limités et je compte mon argent au jour le jour», proteste la dame…
Y aurait-il une âme sensible, en Tunisie ou au Royaume-Uni, qui pourrait voler au secours de cette citoyenne britannique en détresse et lui payer son billet de retour? Est-ce possible que notre transporteur national, l’ONTT, le ministère du Tourisme, l’ambassade britannique, ou que sais-je encore, fasse l’effort de ce petit geste de 900 dinars ?
Marwan Chahla
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