Moncef Marzouki, ancien président provisoire de la république à annoncé, ce soir, mardi 22 octobre 2019, qu’il ne pourra pas prendre part aux cérémonies de prestation de serment et d’investiture du président élu Kaïs Saïed.
Dans un post publié sur sa page Facebook, l’ancien président provisoire (janvier 2012-décembre 2014) précise qu’il a un empêchement : «Étant à l’étranger, pour des engagements antérieurs, je me vois désolé de ne pas pouvoir assister, demain, à la plénière extraordinaire à l’Assemblée, consacrée à la prestation de serment de Kaïs Saïed, ainsi qu’à la cérémonie de son investiture».
«Je lui adresse mes félicitations et mes vœux de succès au service des valeurs et des objectifs de notre glorieuse révolution du 17 décembre» (2010, Ndlr), a-t-il également écrit, et pas du 14 janvier 2011, date de la chute de l’ancien président Ben Ali, comme il est communément admis.
Moncef Marzouki a également indiqué, dans ce même post, qu’il espère que tous les partis politiques feront de l’intérêt du pays leur priorité, lors de la formation du prochain gouvernement.
«J’espère que le prochain gouvernement procédera au plus tôt aux réformes nécessaires afin d’améliorer le niveau de vie du peuple tunisien», a-t-il conclu.
Rappelons que Moncef Marzouki avait présenté sa candidature à la présidentielle anticipé mais a été éliminé au 1er tour en obtenant uniquement 3,2% des suffrages. C’est la seconde défaite à la présidentielle, après celle de 2014 face à feu Béji Caïd Essebsi, sachant que les trois ans qu’il a passés au Palais de Carthage, il ne les doit pas à une élection en bonne et due forme mais à sa cooptation par le parti islamiste Ennahdha.
Y. N.
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