Le porte-parole du pôle judiciaire et financier, Sofiene Selliti, a indiqué, dans une déclaration accordée, hier, 6 novembre 2019, à Jawhara FM, que les perquisitions menées dans le domicile de Sami Fehri et de ceux des autres suspects dans l’affaire Cactus Prod, ont conduit à la saisie d’«éléments importants pour l’enquête». Aujourd’hui, le journal « Al Chourouk » assure que la police économique a trouvé une somme de 500.000 dinars tunisiens (DT) au domicile du patron de la chaîne de télévision, El Hiwar Ettounsi.
«On parle de descente policière, or ce sont des perquisitions autorisées par un mandat qui ont été menées hier dans le domicile de Sami Fehri, de sa sœur qui est aussi accusée dans l’affaire et du le mandataire légal de la boite de production», a expliqué M. Selliti, notamment pour répondre aux critiques de l’avocat de Sami Fehri, Abdelaziz Essid, qui a remis en question, hier et aujourd’hui, via des statuts Facebook, la légalité de ces perquisitions.
«Ces perquisitions – et je tiens à le souligner – ont été menées en présence de la police technique et en présence aussi de membres des familles des concernés. L’épouse de Sami El Fehri était présente, contrairement à ce que disent certains sur les réseaux sociaux, et tout ce qui a été saisi concerne l’affaire de blanchiment d’argent dont font l’objet les accusés» a-t-il développé.
«Des objets très importants ont été saisis hier, mais je n’ai pas le droit de vous en révéler la nature. Il faut arrêter de vouloir mêler les tiraillements politiques à la justice. Aucune partie n’a le pouvoir de donner des instructions au ministère public dans ce type d’affaires ou autres», a-t-il ajouté.
Rappelons que Sami El Fehri est en détention préventive depuis 2 jours, avec l’administratrice judiciaire de Cactus Prod, Elhem Soufi Torjemane, et le mandataire légal de la société. Les trois accusés, dans le cadre des affaires Cactus Prod et Eight Prod, ont été placés en garde à vue pour 5 jours pour suspicions de blanchiment d’argent, abus de pouvoir d’un fonctionnaire public et outrage aux mesures et procédure d’usage.
C. B. Y.
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