La présidente du Parti destourien libre (PDL) et députée, Abir Moussi, s’est introduite de force, aujourd’hui, 4 décembre 2019, à la salle où étaient réunis les membres de la commission parlementaire provisoire chargée de l’examen du projet de la Loi de finances complémentaire de 2019, perturbant ainsi le déroulement des travaux.
C’est ce qu’a indiqué Hichem Ajbouni, député d’Attayar et vice-président de la commission, via un statut facebook.
Selon l’organisation Al Bawsala, l’avocate a pénétré dans la salle, avec les membres de son bloc parlementaire, réclamant de s’exprimer par rapport à l’altercation qu’elle a eue, hier, avec la députée d’Ennahdha, Jamila Ksiksi, lors de la plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Les travaux ont repris une demi-heure plus tard.
Vexés d’avoir été, notamment, qualifiés de «bandits» – ce qui est évidemment inadmissible – il semblerait néanmoins que les députés du PDL se soient jurés de le confirmer, puisqu’il ne s’agit pas de leur premier dérapage depuis l’accrochage verbal. L’un d’entre eux ayant même ouvertement tenu des propos racistes, un peu plus tôt dans la journée, envers Mme Ksiksi.
«Le pays coule et certains députés sont encore dans une logique de règlement de comptes pseudo-politiques et idéologiques», a regretté Hichem Ajbouni.
C. B. Y.
Donnez votre avis