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Qui veut «tuer» le soldat Jawhar Ben Mbarek ?

La machine des forces de l’argent sale tourne à plein régime contre Jawhar Ben Mbarek. Et les idiots utiles suivent comme des moutons bien évidemment. Sa médiation dérange les réseaux d’influence habituels comme celles des Kamel Eltaief et de Nabil Karoui. Cette médiation leur a coupé l’herbe sous les pieds.

Par Imed Bahri

D’ailleurs, le très taiseux et très timide Habib Essid, ancien chef de gouvernement (janvier 2015-août 2016) éconduit sans ménagement par l’ancien président Béji Caïd Essebsi, sous l’influence des mêmes lobbys qu’il sert avec zèle aujourd’hui, est sorti de sa tanière, hier, vendredi 20 décembre 2019, et a exprimé sur les ondes de Shems FM à quel point cette médiation le dérangeait. Il a déclaré en râlant: «On dirait que c’est Jawhar Ben Mbarak le chef de gouvernement désigné».

Le «lion» qui ne rugit qu’en retard

Quel courage! Il s’en prend à Jawhar Ben Mbarek qui ne l’a jamais saboté quand il était chef de gouvernement et ceux qui l’ont saboté quand il occupait ce poste et qui l’ont méthodiquement cassé lui et son gouvernement, on ne l’a jamais entendu prononcer le moindre mot ou la moindre critique à leur endroit, ni en 2016 ni jusqu’au jour d’aujourd’hui.

La bande de Hafedh Caïd Essebsi (toujours exilé volontaire en France sans que l’on sache pourquoi il fuit son pays, au point de ne même pas assister aux funérailles de sa mère), Kamel Eltaief, Nabil Karoui, Chafik Jerraya, avec leurs «médias» et leurs larbins, avaient lynché dans les médias et les réseaux sociaux Habib Essid mais le «Lion» n’avait pas rugi face à eux ni hier ni aujourd’hui.

Autre remarque, M. Essid ne s’en prend qu’à Jawhar Ben Mbarak et pas à Habib Bouajila, qui a mené la médiation en tandem avec lui, a-t-il peur de ce dernier qui n’a pas la langue dans la poche?

Sale temps pour les lobbys

Mais mal lui a pris Jawhar Ben Mbarak lui a bien répondu à l’ancien chef du gouvernement mais sans le nommer: «Ils sont devenus fous et ont perdu la raison que deux enfants du peuple dépourvus de lobbys, d’argent et de machine médiatique participent à l’élaboration des politiques». Rappelons que la médiation de Ben Mbrak et Bouajila vise à isoler Nabil Karoui, président du parti, Qalb Tounes, poursuivi en justice pour fraude fiscale, corruption financière et blanchiment d’argent, et l’empêcher d’avoir un pied dans le gouvernement et de reprendre ainsi le poil de la bête.

Nous imaginons la rage de l’homme de réseaux Kamel Eltaïef par exemple qui voit aujourd’hui son monopole disputé en plus par des personnes qui agissent au vu et au su de tout le monde et qui assument leur médiation et qui ne tirent pas les ficelles dans l’ombre.

Ah, l’époque bénie où l’affairiste Kamel Eltaïef soufflait le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne est bien révolue. La concurrence est désormais rude et l’affairiste doit s’y habituer. Le pays ne lui appartient pas. Il ne lui a jamais appartenu, même s’il a un peu tendance à penser le contraire.

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