L’assemblé extraordinaire de la Fédération tunisienne de football (FTF) a apporté des rectifications à certains textes réglementaires, «à 99,99% convenues avec la Fifa sans affecter les aspects électoraux, pour éviter toute polémique, à quelques mois de l’assemblée électorale», justifie Wadi Al-Jari, président de la FTF.
Toujours est-il que l’article 97, remanié et approuvé par les clubs, stipule que la présidence de la FTF sera portée à 3 mandats (chacun de 4 ans), au lieu de deux, à partir de 2020.
D’autre part les règlements fédéraux protègent désormais les journalistes à l’intérieur des stades tunisiens, à la faveur d’un projet de loi qui inclue les journalistes avec d’autres officiels tels que les services de sécurité, les équipes d’arbitrage, les agents de protection…
Les clubs ont approuvé avant-hier, vendredi 20 décembre 2019, en assemblée extraordinaire, le projet de loi portant sur «la pénalisation des agressions sur les journalistes», proposé par la FTF. Sanction prévue : un huis clos pendant 3 matches !
Cela s’ajoute à l’approbation unanime d’un article «bizarre», qui prévoit des sanctions sévères pouvant aller jusqu’à la radiation contre des faits de discrimination fondée sur l’appartenance ethnique ou religieuse, géographique et de langue. Cette disposition serait valable dans des championnats où des étrangers, notamment des joueurs d’origine africaine, sont victimes de racisme.
H. M.
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