Abdelmajid Ezzar, président de l’Union tunisienne de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche (Utap), a déclaré qu’il n’était pas raisonnable de vendre l’huile d’olive tunisienne à des prix très inférieurs à ceux du marché mondial (vidéo).
M. Ezzar, qui parlait devant la commission de l’agriculture et de la sécurité alimentaire à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), hier, jeudi 26 décembre 2019, a demandé l’ouverture d’une enquête parlementaire suite à la décision des autorités tunisiennes de vendre le litre d’huile d’olive à 5,600 DT, et appelé à enquêter également sur les prix de vente de l’huile d’olive à l’international.
Le risque de vendre l’huile d’olive en Tunisie à un prix en dessous du prix mondial dans les pays concurrents signifie le bradage de la production oléicole nationale, a insisté M. Ezzar.
Aussi a-t-il recommande un prix d’au moins de 2,5 ou 3 points supérieur (autrement dit au moins 7,5 DT ou 8 DT le litre d’huile), pour que ce soit rentable pour l’agriculteur.
La question de la fixation des prix de l’huile d’olive doit avoir un caractère national et il convient de bien la peser, a-t-il conclu.
A. M.
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