Le partira-partira-pas du gouvernement est le cadet des soucis de René Trabelsi. Loin des vacarmes, confusions et autres magouilles de la politique politicienne, l’infatigable ministre travaille. Il a une réputation – la sienne – à défendre. Il a une mission à accomplir et il s’en acquitte admirablement. Hier, face aux représentants du peuple, il en fait une démonstration magistrale…
Par Marwan Chahla
Lors d’une séance questions-réponses à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lundi 17 février 2020, René Trabelsi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et des Transports par intérim, a fait une ample présentation des plans de travail de ces deux départements –sur les chantiers titanesques mis à exécution, les mesures d’urgence, les solutions… bref, les voies tracées pour que la relance de l’activité du tourisme se poursuive encore.
Le «bourreau de travail» qu’est M. Trabelsi a révélé, lors de cette audition parlementaire, un ensemble de mesures touchant à divers domaines des secteurs du tourisme et des transports.
L’accord de l’Open Sky est fin prêt
Evoquant la question de la prochaine signature par notre pays de la convention Open Sky avec l’Union européenne (UE), René Trabelsi a indiqué que tout est fin prêt pour que cet accord soit finalisé d’ici la fin février, au plus tard. Il n’y a aucune crainte à avoir là-dessus, a rassuré le ministre, insistant que le transporteur national, Tunisair «n’a aucun problème avec cela», c’est-à-dire l’entrée en vigueur de cette convention, expliquant que l’ouverture de l’espace aérien tunisien à la concurrence internationale permettra, non seulement, d’améliorer la qualité des services de la compagnie aérienne nationale, mais elle favorisera également, selon certaines études, une croissance de 2 ou 3% du produit intérieur brut (PIB), créera de nouveaux emplois et accroîtra la visibilité de la destination Tunisie.
Une attention particulière est accordée à la communauté des Tunisiens vivant à l’étranger, puisque René Trabelsi a annoncé un ensemble de mesures en faveur de cette catégorie de nos concitoyens.
Des mesures en faveur des Tunisiens vivant à l’étranger
Le ministre, qui a rappelé que près de deux millions de Tunisiens résident et travaillent hors des frontières nationales et que la moitié d’entre eux rentrent au pays une fois l’année –pour un, deux et, parfois, trois mois de séjour–, a indiqué les départements du Tourisme et des Transports doivent faciliter le retour de ces enfants de la Tunisie. Des encouragements matériels, sous différentes formes, leur seront dédiés: à titre d’exemples, il a cité les remises substantielles (de 30, 35 et jusqu’à 40%) qui leur seront accordées par Tunisair et la Compagnie tunisienne de navigation (CTN); et cela ira jusqu’à l’offre gratuite de billets d’avion par le transporteur national à certaines familles tunisiennes qui n’en ont pas les moyens…
«Tout est une question d’organisation. Certes, la compagnie Tunisair est confrontée à plusieurs difficultés, mais ses clients l’aideraient beaucoup à mieux organiser leurs voyages de retour au pays, en réservant assez à l’avance, par exemple. C’est ce qui devrait permettre au transporteur d’affréter les avions qu’il faut et quand il faut, et qu’il leur épargne les inconvénients des retards ou des annulations», a expliqué le ministre, en présence du Pdg de Tunisair, Elyès Mnakbi.
Lucide, René Trabelsi a rappelé que l’obligation pour la destination Tunisie de soigner la qualité des services et des produits qu’elle offre à ses visiteurs: cela passe par tous les détails, depuis l’arrivée du touriste, pendant son séjour et jusqu’à son départ… Il n’y a pas de répit, il n’y a pas de demi-mesures…
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