Après avoir suspendu la ômra, en raison de la propagation du coronavirus, Covid-19, l’Arabie saoudite pourrait bien faire de même avec le pèlerinage (le hajj). Face aux incertitudes liées à la pandémie, le ministre saoudien du Pèlerinage, Mohammad Benten, a appelé les musulmans à temporiser avant de conclure des contrats de pèlerinage…
«L’Arabie saoudite est totalement prête à servir les pèlerins. Mais dans les circonstances actuelles, le royaume veut protéger la santé des musulmans et des citoyens», a-t-il notamment déclaré à la télévision nationale saoudienne, Al Ekhbariya.
Prévu en fin juillet, le pèlerinage n’a, jusque-là, pas été annulé par les autorités saoudiennes. Et il se pourrait que l’accès à la Mecque, dans le cadre de ce précepte religieux, ne soit accordé qu’aux pays qui auront neutralisé le virus. Mais avant, il faudrait surtout que l’Arabie saoudite, qui compte officiellement 1.563 cas, réussisse à le faire.
Autant dire que la mission est presque impossible en si peu de temps. D’autant plus que le risque de réapparition du virus, du fait de l’existence de cas non détectés, sera toujours présent. Mais puisque l’enjeu économique lié au pèlerinage est de taille, le royaume tarde, naturellement, à prendre la décision, quasi-inévitable, d’annuler le pèlerinage pour cette année.
C. B. Y.
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