Pendant la vérification des identités des Tunisiens rentrés de Libye hier, lundi 21 avril 2020, plusieurs ont été arrêtées, et ce, pour diverses raisons…
En plus de ceux qui font l’objet de poursuites judiciaires et sécuritaires, au moins deux personnes ont été arrêtées pour des raisons liées à l’enregistrement de vidéos «qui portent atteinte à la souveraineté nationale», selon une source sécuritaire.
L’un d’entre eux aurait insulté l’Etat tunisien et son président, Kaïs Saïed, dans l’une de ces vidéos, alors que le deuxième aurait partagé sur les réseaux sociaux une séquence qui incite à la haine, selon Shems FM.
Malgré les dépassements qui ont été enregistrés hier au niveau du passage frontalier de Ras Jedir par les ressortissants Tunisiens en Libye, ce genre d’affaires doivent être suivies de près par les organisations de défense des droits de l’homme. Car entre l’appel à la haine et le délit d’opinion, la différence est souvent ténue et tient à une marge d’interprétation.
C. B. Y.
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