Maya Jribi, constituante et ex-secrétaire générale du Parti républicain (Al-Jomhouri) est décédée il y a 2 ans, jour pour jour, à l’âge de 58 ans, après un long combat contre la maladie. Hommage à une militante, qui a consacré sa vie à défendre les droits et les libertés.
Les dirigeants d’Al-Jomhouri ont organisé aujourd’hui, mardi 19 mai 2020, une cérémonie de recueillement au cimetière Jellaz de Tunis, à l’occasion de la commémoration du 2e anniversaire de la mort de l’une de ses plus braves militantes contre la dictature de Ben Ali, partie trop tôt mais qui a laissé un souvenir vivace chez tous ceux et toutes celles qui l’ont connue et côtoyée.
Le parti a également annoncé le lancement, aujourd’hui, d’une web radio au nom de Maya Jribi, «la militante historique, pour que son nom demeure ancré dans la mémoire collective, et en reconnaissance à son engagement, son dévouement et ses sacrifices».
Née à Bou Arada (Siliana) en janvier 1960, Maya Jeribi, biologiste de son état, qui a vécu à Radès (sud de Tunis), a commencé ses premières luttes pour la liberté en intégrant dans les années 1980, l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), puis la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH).
En 1983, elle avait, co-fondé avec Ahmed Nejib Chebbi, son compagnon de combat, le Parti socialiste progressiste (PSP), devenu en 1990, le Parti démocrate progressiste (PDP).
Au lendemain de la chute de Ben Ali, après la révolution de janvier 2011, elle a été élue, sur une liste du PDP, membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Elle y a joué un rôle majeur pour la défense des droits, des libertés, de la femme et des principes démocratiques et progressistes.
Maya Jribi était aussi et surtout une fervente opposante à l’obscurantisme religieux, incarné par le parti islamiste Ennahdha, et elle s’est toujours engagée pour faire de la Tunisie un pays libre et démocratique.
Y. N.
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