Nous publions ci-dessous le droit de réponse qui nous est parvenu des services de l’ambassade de Chine à Tunis concernant un article publié par Kapitalis, relatif à la région autonome ouïghour du Xinjiang de la Chine.
Faisant suite à la publication, le 22 mai 2020, sur le site de Kapitalis d’un article intitulé «La tragédie des Ouïghours: Une déportation à domicile», comportant des accusations infondées, l’ambassade de Chine voudrait faire les clarifications suivantes:Allégation infondée: les autorités font des contrôles d’identité incessants au Xinjiang.
Vérité rétablie: de 1990 à 2016, des terroristes violents ont fomenté et mené des milliers d’attaques terroristes dans le Xinjiang. Ils ont aussi persécuté un grand nombre d’innocents. Tout en s’inspirant des expériences réussies accomplies dans d’autres pays, le gouvernement local du Xinjiang a adopté des mesures positives pour mener, conformément à la Loi, des actions préventives. Ces mesures visent la déradicalisation et la lutte contre le terrorisme, à travers la mise en place de centres d’éducation et de formation qui œuvrent à la sensibilisation et à l’application de la Loi mais aussi à l’acquisition de compétences professionnelles et à freiner l’élan terroriste.
Le plan d’action des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent recommande d’offrir aux groupes extrémistes la possibilité d’accéder à l’éducation, à la formation professionnelle et aux opportunités économiques pour les encourager à quitter les groupes extrémistes violents. Les dispositions prises au Xinjiang constituent une réponse positive aux plans d’action pertinents des Nations Unies et une contribution de la Chine à la lutte antiterroriste mondiale. Ces mesures bénéficient, aussi, de l’appui des 25 millions d’habitants appartenant aux différents groupes ethniques du Xinjiang. Depuis trois années, le Xinjiang n’a enregistré aucune attaque terroriste et aucune violence. En 2019, la région a accueilli plus de 200 millions de touristes chinois et étrangers.
Allégation infondée: les autorités procèdent à une garde-à-vue pour un simple oubli de formalités ou fréquentation d’un lieu de culte.
Vérité rétablie: La liberté de croyance religieuse des personnes, de tous les groupes ethniques du Xinjiang, est pleinement respectée et protégée.
Le Xinjiang compte plus de 10 millions de musulmans. Le nombre d’enseignants religieux est passé de 3.000 à plus de 29.000, actuellement. La région compte 103 associations islamiques actives dans les municipalités et les districts, et environ 24.000 mosquées, soit une mosquée pour 530 musulmans, une moyenne plus élevée que celle de la Turquie ou des États-Unis. Le gouvernement du Xinjiang accorde aussi des indemnités de subsistance mensuelle au personnel religieux, entre 1000 yuans (environ 400 dinars) et 3000 à 5000 yuans par mois, soit environ 1200 à 2000 dinars.
Allégation infondée: les conditions d’enfermement sont inhumaines. La promiscuité de tous les instants est inimaginable. La détention s’accélère et les cellules sont presque toujours dépourvues de WC décents. La violence des tortures, des pressions et des perversions est insoutenable et s’exerce en cellule confidentielle ou en public.
Vérité rétablie: lors de sa visite au Xinjiang, fin 2018, Mohammed Hosni Shahilan, conseiller de l’ambassade de Malaisie en Chine, a exprimé son émotion : «Certains articles des médias occidentaux sur le Xinjiang sont des reportages plutôt infondés. Après l’avoir vu de mes propres yeux, j’ai constaté que la situation est différente de ce qu’ils avaient raconté». En janvier 2019, un journaliste turc, qui avait réalisé une interview au Centre d’éducation et de formation, a admis: «Après ma visite au centre, mes préjugés ont disparu. Ce que j’ai vu était un centre d’éducation. Les apprenants reçoivent une éducation tout en se perfectionnant, leur permettant ainsi de devenir des personnes vertueuses». Le Représentant permanent adjoint de la Bélarus auprès de l’Office des Nations Unies à Genève a déclaré que la première impression que lui avait donnée le centre d’éducation et de formation était qu’il s’agit d’une université ou d’un collège typique. Lors de sa visite, il a joué au Ping-Pong, pendant 20 minutes, avec les apprenants du Centre. L’atmosphère était «libre, détendue et amicale», a-t-il confirmé. Un journaliste ouzbek a déclaré après avoir visité le Centre: «La communauté internationale ne devrait pas juger sur la base des conclusions des médias occidentaux car ces reportages manquent d’objectivité. Le centre d’éducation et de formation ressemble beaucoup à un internat, avec 3 à 4 lits superposés, tables et chaises, armoires et toilettes dans chaque dortoir. Les bâtiments d’enseignement sont composés de salles de classe et de bibliothèques. Dans la partie réservée à la formation professionnelle on trouve des ateliers où on enseigne une quinzaine de compétences professionnelles, dont l’informatique, la coiffure, le jardinage, la gestion d’hôtel, la cuisine, etc. Les apprenants suivent aussi 4 cours: chinois, droit chinois, éradication de la pensée extrémiste et en option un savoir-faire professionnel.»
Allégation infondée: le Xinjiang compte beaucoup d’orphelins, un taux de mortalité en hausse et une baisse de l’espérance de vie.
Vérité rétablie: Le gouvernement central de Chine soutient fermement le développement économique et social du Xinjiang. La santé des personnes, de tous les groupes ethniques de la région s’est améliorée, atteignant un niveau sans précédent.
Le gouvernement central verse chaque année près de 400 milliards de yuans au Xinjiang, soit environ 160 milliards de dinars. Des actions d’assistance ciblées ont été également organisées par le gouvernement central, avec l’appui de 19 provinces et villes du pays, permettant de soutenir le Xinjiang avec des investissements annuels de l’ordre de plus de 15 milliards de yuans d’aides, soit l’équivalent de 6 milliards de dinars.
Durant les 60 dernières années, le volume total de l’économie du Xinjiang a été multiplié par 200, atteignant 1,2 billion de yuans, soit environ 500 milliards de dinars. Le PIB par habitant a été multiplié par 38, pour atteindre 49.000 yuans, soit environ 20.000 dinars. L’espérance de vie moyenne au Xinjiang est passée de moins de 30 ans, avant la fondation de la Chine, à 72 ans fin 2018. Le taux de mortalité infantile est passé de 600 ‰ à 14,02 ‰, et le taux de mortalité maternelle est passé de 1500/100.000 à 26,67 / 100.000.
Allégation infondée: les Ouïghours sont otages sur leur propre terre. Ils sont victimes de discrimination raciale en raison de leurs différentes croyances et cultures.
Vérité rétablie : le Xinjiang applique consciencieusement la Constitution de la République populaire de Chine. La Loi chinoise sur l’autonomie régionale des ethnies, garantit l’égalité et protège efficacement les intérêts fondamentaux de tous les groupes ethniques.
Le Xinjiang garantit, conformément à la Loi, les droits de tous les groupes ethniques à utiliser et à développer leurs propres langues parlées et écrites.
Les écoles, à tous les niveaux et de tous types, utilisent 6 langues d’enseignement, dont l’uyghour, le han, le kazakh, le mongol, le kirgiz et le xibo. Les langues minoritaires sont largement utilisées dans les domaines de la justice, l’administration, la presse, l’édition, la radio, le cinéma, la télévision et l’Internet, ainsi que dans la vie quotidienne.
Conformément à la loi, le Xinjiang hérite et protège l’excellente culture traditionnelle de tous les groupes ethniques. Il a activement rassemblé et sauvé d’anciens livres de diverses Nations, telles la traduction et la publication du ‘‘Qutadghu bilik’’, qui était sur le point de disparaître ou encore la publication d’une variété de littératures orales populaires, dont l’épopée mongole de ‘‘Jangar’’.
Au niveau national, trois sites d’exposition et de protection productive ont été crées, pour conserver les instruments de musique ouïghours, les tapis et le tissage de soie d’Atlas. Le Xinjiang préserve pleinement les coutumes et les habitudes de tous les groupes ethniques. A ce propos, il a formulé une série de politiques et de réglementations pour respecter les traditions vestimentaires et les coutumes d’organisation des fêtes de mariage, des festivals, des cérémonies, des funérailles, etc. Le gouvernement local veille activement à la réglementation de la production et la commercialisation des aliments halals, assurant ainsi le respect des habitudes culinaires halal des groupes ethniques du Xinjiang.
Actuellement, dans les cercles littéraires et artistiques chinois, on considère le champion ouïghour de l’émission ‘‘China Good Dance’’ Gu Limina, le finaliste de ‘‘China Good Voice’’ Perhat Khaliq et la célèbre actrice de l’ethnie Xibo Tong Liya, comme d’excellents représentants des minorités ethniques du Xinjiang. Avec les postures de danse gracieuses, leurs voix uniques et leurs superbes talents d’acteurs, ils ont contribué à l’épanouissement d’un nouveau style de communication et d’intégration entre la culture des minorités du Xinjiang et celle de la société moderne.
Allégation infondée: le manque de soins prodigués aux détenus ouighours a favorisé la propagation parmi eux de l’épidémie du Covid-19. La Chine cherche à exterminer une de ses minorités ethniques.
Vérité rétablie: au total, 76 cas confirmés ont été diagnostiqués au Xinjiang, dont 73 cas guéris et 3 décès, ce qui classe la région au premier rang dans le pays. Grâce aux efforts de tous les groupes ethniques du Xinjiang, cette province compte parmi celles qui ont enregistré le moins de cas confirmés en Chine.
Le 8 mars, le dernier patient atteint de Covid-19 au Xinjiang a quitté l’hôpital mettant fin à l’épidémie dans la région.
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