Dans un communiqué de presse, publié hier, mercredi 17 juin 2020, la société des Ateliers mécaniques du Sahel (AMS) porte à la connaissance de ses actionnaires et du grand public que la reprise de son activité n’a pas encore eu lieu, après l’arrêt décidé suite à l’annonce par l’Etat du confinement sanitaire général, le 20 mars dernier.
Actuellement, des négociations avec le syndicat de la société et l’inspection du travail de Sousse sont menées par la direction générale en vue de décider d’un chômage technique de six mois conformément aux dispositions du code de travail. Cette période de chômage technique est nécessaire dans le sens où elle va permettre :
1) la mise en place du plan de restructuration financière et opérationnelle décidée par le conseil d’administration de la société comportant particulièrement la séparation des activités et la création de deux nouvelles filiales des AMS, la restructuration de la dette bancaire, la levée de fonds, l’investissement, la mise en place des actions d’optimisation de la rentabilité de la société et surtout d’une politique commerciale nationale et internationale afin de diversifier les marchés et en conquérir de nouveaux;
2) l’identification et le rapprochement avec un bailleur de fonds et la concrétisation d’une levée de fonds dans l’objectif de financer d’une part le programme d’investissement et d’assurer d’autre part un financement continue du cycle d’exploitation, et ce conformément aux résultats énoncés par le plan de restructuration financière et opérationnelle. À ce titre, il est important de signaler que des négociations sont en cours pour convaincre les bailleurs de fonds de l’opportunité d’investissement suite à la séparation des deux activités. De plus, une demande est déjà déposée à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour bénéficier des interventions du fonds d’investissement en cours de création dans le cadre des mesures annoncées par le gouvernement en vue de limiter les répercussions économiques et financières de la pandémie Covid-19 sur les entreprises tunisiennes. La demande consiste en une levée de fonds de 15 millions de dinars pour assurer la restructuration financière de la société;
3) la négociation avec les banques d’une restructuration de la dette et de la dotation de la nouvelle structure (post restructuration juridique) de ressources financières nécessaires à assurer une relance de l’activité;
4) la résolution des litiges relatifs aux marchés cadres signés avec la Sonede (période d’exécution 2016 à 2018) et liés à la dévaluation brutale du dinar tunisien. Le conseil d’administration et la direction générale rappellent aux diverses parties prenantes de la société qu’à l’instar de tout projet de restructuration, le plan de restructuration financière et opérationnelle déjà établi est complexe et nécessite une durée raisonnable pour sa mise en place. Les objectifs ultimes de son élaboration étant l’assurance d’une rentabilité économique et financière continue de la société et le rééquilibre de sa structure financière,
Source : communiqué.
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