Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a été reçu aujourd’hui, lundi 22 juin 2020, par son homologue français Emmanuel Macron, à l’Elysée, dans le cadre d’une visite officielle de 2 jours. «Je souhaite rendre hommage au président Kaïs Saïed, homme de droit, intègre et dévoué pour le peuple tunisien», a lancé le président français, lors de la conférence de presse organisée, après la réunion entre les deux présidents.
«A travers lui, je rends aussi hommage à la Tunisie démocratique et aux Tunisiens, qui font vivre les idéaux de justice et de liberté qui ont inspiré la révolution de 2011, et je réitère mon estime et ma confiance pour poursuivre dans la voie de l’unité, de l’indépendance et de la souveraineté qu’ils ont choisie pour eux mêmes», a ajouté le président français.
Emmanuel Macron s’est dit heureux de recevoir Kaïs Saïed, en le remerciant d’avoir accepté son invitation : «Cette visite marque une nouvelle étape après la phase la plus aiguë de la crise de la covid-19, et représente un témoignage de l’amitié indéfectible qui lie la France à la Tunisie, qui résulte de l’Histoire, des affinités profondes que nous avons, des liens humains, de la culture qui nous rassemble et je sais que M.le président, combien vous y êtes attaché».
Le président français a également réitéré la solidarité entre les deux pays, en affirmant que des projets de coopération sont prévus, notamment dans le secteur de la santé.
«Je veux dire toute notre admiration et notre respect pour la détermination avec laquelle vous avez agi et avec laquelle votre peuple a réagi lors de cette phase et notre volonté de nous tenir auprès de la Tunisie», a-t-il encore dit, en assurant que la France continuera à apporter son aide, notamment pour des formations de soignants ou encore pour la construction et la modernisation d’hôpitaux à Gafsa et Sidi Bouzid.
Emmanuel Macron a également annoncé que la France accordera un nouveau prêt à la Tunisie, à hauteur de 350 millions d’euros pour soutenir l’activité économique, notamment pour agir dans les secteurs de la santé, la formation et l’emploi des jeunes, a-t-il assuré.
Y. N.
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