Hier, Imed Dghij s’affichait avec Imed Trabelsi, l’un des membres les plus pourris du clan de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, condamné dans plusieurs affaires de corruption et incarcéré depuis 2011, s’affiche aujourd’hui avec les «révolutionnaires» tombés de la dernière pluie… comme lui.
Celui qui discute aujourd’hui, dans les couloirs de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), avec les députés, les ministres, ou encore le ministre d’Etat comme Mohamed Abbou, avec les anciens ministres, les chefs des partis politiques et les présidents des blocs parlementaires en jouant à l’ultra de la révolution et en crachant sur l’ancien régime, ne peut pas et ne pourra jamais effacer son passé honteux qu’il veut aujourd’hui maquiller et travestir, à savoir celui d’un chauffeur de salle lors des meetings de Imed Trabelsi, lorsque ce dernier a été imposé par sa tante, Leila Trabelsi Ben Ali, à la tête de la mairie de La Goulette.
Cet extrémiste en tout, colérique et impulsif, prompt au mensonge et à l’insulte, qui aujourd’hui entre à l’Assemblée nationale comme les enfants entrent dans un manège, qui donne son avis sur tous les sujets politiques qui le dépassent et qui fréquente les hauts lieux de pouvoir, ne doit-il pas être banni de l’Assemblée, incarnation de la souveraineté du peuple, qu’il galvaude ? Sans doute, mais nos hommes politiques frileux et sans envergure le laissent faire et se laissent faire par ces malotrus, les pseudo-révolutionnaires de la 25e heure.
C’est pour rafraîchir la mémoire de ces amnésiques ayant une mémoire trop sélective que les internautes ont partagé, hier soir, dans les réseaux sociaux, la photo illustrant cet article.
Imed Bahri
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