L’agence jordanienne Petra, citée par plusieurs médias, a annoncé qu’une décision de justice du Royaume hachémite a décidé la dissolution des Frères musulmans, jusque-là tolérés en Jordanie.
Officiellement, l’organisation a été dissoute pour n’avoir pas conformé sa situation légale aux exigences de la loi jordanienne.
Amman emboîte ainsi le pas à plusieurs autres Etats arabes, notamment l’Egypte, où cette organisation est interdite pour notamment les actes terroristes dont ses membres se sont rendus coupables depuis sa création dans les années 20 du siècle dernier par Hassan El-Banna.
En Tunisie, le parti islamiste Ennahdha est membre de l’organisation internationale des Frères musulmans dont le Tunisien Rached Ghanouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est l’un des hauts dirigeants mondiaux. D’ailleurs, des voix s’élèvent en Tunisie pour appeler à interdire ce mouvement illégal qui mêle politique et religion et dont les liens sur le plan international sont plus que douteux.
I. B.
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