Plus sans foi ni loi que Seïfeddine Makhlouf, le député de la Coalition pseudo-révolutionnaire Al-Karama, tu meurs! Alors qu’il a utilisé le nom et l’image de Kaïs Saïed lors des élections législatives pour se faire élire poussant même le culot jusqu’à imprimer des banderoles contenant sa photo et celle de M. Saïed, maintenant il a le culot monstre de qualifier l’allocution présidentielle concernant une éventuelle dissolution de l’Assemblée de «pitoyable».
«Le discours (ce n’était pas un discours mais une brève allocution devant Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et ses deux vice-présidents, Samira Chaouachi et Tarek Fetiti, Ndlr) parlant de missiles et de rampes de lancement est pitoyable», a-t-il lancé dans une intervention à l’Assemblée, hier, mardi 21 juillet 2020. Et de poursuivre : «Il nous menace, je lui dis qu’on n’a pas peur ni de la dissolution ni d’élections anticipées ni de rien du tout», mais son ton très nerveux et son anxiété criarde démentent ses propos et disent tout à fait le contraire. Le body language du pseudo-révolutionnaire Makhlouf dit exactement le contraire de son discours oral.
L’ancien indicateur de police sous la dictature de Ben Ali devenu un grand révolutionnaire doublé d’un salafiste daéchien, ne se pose même pas la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat a-t-il été amené à agiter la menace d’utiliser les «armes » que lui donne la Constitution pour essayer de remettre de l’ordre dans l’institution parlementaire, l’un des piliers de l’Etat et le symbole même de la république, que lui-même et ses «frères musulmans» ont dévoyée et transformée en une véritable écurie.
I. B.
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