La Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT) a choisi de tenir son assemblée générale annuelle au sein de l’Institut supérieur des études touristiques de Sidi Dhrif (Sidi Bou Saïd) au terme d’un mandat de quatre ans.
Fraîchement nommé ministre du Tourisme, Habib Ammar a ouvert les travaux de cette assemblée pour réaffirmer son attachement à une coordination davantage efficace entre l’administration et la profession. «L’actuelle crise sanitaire a profondément bousculé nos méthodes de travail», a-t-il lancé. «D’où la nécessité de changer fondamentalement nos approches et nos méthodes d’action et plus encore les concertations entre tous les intervenants du secteur qu’ils soient publics ou privés», a ajouté le ministre.
Il a, à ce propos annoncé la création d’un comité de coordination qui sera présidé par le ministre et qui réunira tous les responsables des organisations professionnelles qui aura pour mission d’assurer un suivi permanent voire quotidien des dossiers et des préoccupations des professionnels en vue de trouver les meilleures solutions et dans les meilleurs délais. Et d’ajouter : le secteur des restaurants touristiques, qui revêt une grande importance dans le paysage touristique national se doit d’être soutenu afin qu’il puisse continuer à assumer les charges économique et sociales qui lui sont dévolues et à consolider l’attractivité touristique de la Tunisie.
Déficit de fréquentation et difficultés d’accès aux crédits bancaires
Auparavant, Sadok Kouka, président de la FTRT a rendu hommage au ministre du Tourisme pour avoir réservé sa première activité en direction de la profession à la FTRT tout en mettant en relief l’ampleur de la crise sur cette activité qui s’est soldée par une baisse drastiques des chiffres d’affaires, des faillites et des pertes d’emplois.
L’assemblée a connu une forte affluence des adhérents de la FTRT qui ont exposé plusieurs préoccupations se rapportant notamment au déficit de fréquentation, aux difficultés d’accès aux crédits bancaires , à préservation des emplois, à la forte taxation fiscale et à la multitude des structures d’inspection et de contrôle ainsi qu’au caractère obsolète des lois qui régissent le secteur.
L’assemblée s’est déroulée en présence de Lassad Gharbi, directeur de la sécurité touristique, Moez Belhassine, directeur général, de l’Office national du tourisme tunisien, Hedi Chabaane, directeur central du produit à l’ONTT.
Source : communiqué.
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