Sa Majesté Tarek Haddad, porte-parole du sit-in El-Kamour, paralysant la production pétrolière et gazière dans la région depuis le 16 juillet dernier, le véritable dirigeant du pays, hésite encore à accepter les mesures annoncées hier, mercredi 23 septembre 2020, par le gouvernement en faveur de la région de Tataouine.
Ces mesures consistent à davantage d’emplois fictifs et à des dizaines millions de dinars à injecter dans la région, montants qui, faut-il le préciser, restent encore à trouver et dont l’utilité reste à prouver.
Il vient de nous le faire savoir, avec sa morgue et son insolence habituelle, en direct à la télévision.
Malgré cette capitulation en rase campagne, qui en dit long sur l’impuissance d’un Etat tunisien conduit par un ramassis d’escrocs et d’amateurs, sa Majesté Haddad ne sait pas encore s’il va ouvrir ou pas la vanne de distribution du pétrole et du gaz, lui et ses camarades qui paralysent par leur mouvement, depuis le 16 juillet, la production pétrolière et gazière d’un pays souffrant d’un déficit énergétique croissant et qui est obligé d’importer plus de la moitié de ses besoins en la matière.
Le sort de la Tunisie dépend de ces saboteurs et hors-la-loi, qui piétinent, outragent et humilient l’Etat tunisien, devant le silence complice ou impuissant de Kaïs Saïed, l’improbable chef d’un improbable Etat, qui va de dérobade en capitulation et de capitulation en débandade.
Imed Bahri
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