La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a démenti les accusations portées par la militante des droits de l’homme, Bochra Belhaj Hmida, contre son mari, selon lesquelles ce dernier aurait utilisé un faux profil sur Facebook pour mener une campagne de diffamation à son encontre.
Moussi a estimé que ces accusations étaient gratuites et mensongères, dans une vidéo qu’elle a publiée, hier, mercredi 30 septembre 2020, sur la page Facebook de son parti, assurant que Belhaj Hmida ne dispose pas de preuve concrète ni de document officiel confirmant ses déclarations, et l’appelant à solliciter l’Agence tunisienne d’internet (ATI) pour identifier la véritable identité du propriétaire du faux profil.
«En accusant mon mari, Bochra Belhaj Hmida s’est basée sur les allégations de la journaliste Boutheina Jebnoun, qui était mon amie avant de se retourner brusquement contre moi sans raisons. Pire encore, elle défend maintenant les Ligues de protection de la révolution et Al-Karama, rien que pour m’attaquer», a-t-elle ajouté.
D’autre part, Abir Moussi n’a, une fois de plus, pas raté l’occasion pour attaquer «les défenseurs des droits de l’homme», affirmant qu’il suffit qu’on appuie sur le bouton pour qu’ils agissent et, en l’occurrence, l’attaquer… elle qui, pour rappel, s’oppose aux droits de l’homme non respectés en Tunisie et autour desquels le débat est ouvert depuis quelques années, à l’instar de l’égalité successorale, la dépénalisation des rapports homosexuels, la dépénalisation de la consommation du cannabis, ou encore l’abolition de la peine de mort. Très conservatrice pour une moderniste, la Moussi !
C. B. Y.
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