Un individu contaminé par le coronavirus ne transmet plus le virus si 10 jours après la détection de celui-ci dans son corps, via un test PCR positif, s’écoulent. L’isolement sanitaire n’est donc pas nécessaire pour les patients qui ne souffrent pas/plus de symptômes au-delà de 10 jours de la date de leur premier test.
Ce sont les résultats des dernières études scientifiques en lien avec la maladie, qui ont été présentés ce mercredi, 7 octobre 2020, par le directeur de l’Institut Pasteur de Tunis (IPT), Hechmi Louzir, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de la Santé publique.
Hechmi Louzir a également fait savoir qu’en cas de symptômes de coronavirus, le patient doit attendre 3 jours après la fin de ceux-ci sans l’utilisation de médicaments, pour pouvoir quitter son isolement, précisant que le symptôme le plus facile à identifier, dans ce cadre, est la fièvre.
Hechmi Louzir a donc appelé les travailleurs contaminés à reprendre leurs activités en se basant sur ces nouvelles données scientifiques et les patrons à ne plus exiger de tests PCR négatifs. Une attestation de guérison de la part du médecin suffit, selon lui.
Il a d’ailleurs assuré que désormais, les tests PCR ne seront plus réalisés auprès des patients, expliquant qu’un test positif pour un individu atteint depuis plus de 10 jours ne signifie pas que celui-ci est encore malade, car cette analyse «détecte l’acide nucléique et pas forcément le virus vivant».
Par ailleurs, le médecin a indiqué que la stratégie de test du ministère consistera désormais à ce que les analyses PCR se limitent aux personnes qui ont des symptômes ou celles qui leur ont été proches. Les autres devront se contenter d’une auto-quarantaine de 14 jours.
«Les tests rapides qui détectent l’antigène du virus seront, en revanche, effectués dans les hots spots (foyers de contamination), les urgences et chez le personnel de santé. Ces tests sont plus faciles à mener, même si leur sensibilité n’est pas à 100 %», a-t-il ajouté.
C. B. Y.
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