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Hédi Djilani demande le retrait de sa fille Zohra et de ses petits-enfants de la liste noire

Hedi et sa fille Zohra, en exil forcé avec ses enfants depuis 10 ans au Canada.

Hédi Djilani, l’ancien patron des patrons, revient à la charge et demande aux autorités tunisiennes de retirer sa fille Zohra, épouse Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien président Ben Ali, de retirer sa fille et ses petits enfants de la liste noire publiée au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011.

Voici ce qu’a écrit l’ancien président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et de l’Espérance sportive de Tunis :

«Honorable Gouvernement Tunisien

J’ai donné ma vie, mon énergie à mon pays et je ne veux plus rien, car j’ai tout eu grâce à Dieu.

Reconnaissance nationale, maghrébine, méditerranéenne et internationale.
L’Histoire de la famille Djilani ne pourrait être effacée
.

Je vous demande de me laisser tranquille avec ces procès imaginaires depuis 10 ans. Nous ne sommes ni malhonnêtes ni corrompus.

Nous avons servi la Tunisie avec respect, honnêteté, amour, abnégation depuis plusieurs générations.

Libérez ma fille Zohra et mes petits enfants de cette liste noire, qui est scandaleuse, injuste, inhumaine, et honteuse pour le prestige international de notre Tunisie.

Laissez-nous vivre tranquillement et unis durant les quelques années qui me restent à vivre.»

Au-delà de la portée humaine de ce message, qui résonne comme un appel à l’aide, il convient de rappeler que Zohra Djilani épouse Trabelsi et ses enfants sont encore sur la liste noire des proches de l’ancien président de la république, alors qu’ils ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire ni en Tunisie ni à l’étranger mais c’est juste une manière lâche pour faire pression sur Belhassen Trabelsi, croyant qu’en maintenant son épouse et ses enfants sur cette liste, il va se résigner à rentrer en Tunisie ou restituer les fonds dits spoliés. Une manière lâche qui, en bientôt dix ans, n’a pas porté ses fruits et qui, dans tous les cas, n’a pas lieu d’être du point de vue du droit. Sommes-nous vraiment dans un Etats de droit ?

I. B.

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