«Les justifications d’une démission existent aujourd’hui». Voilà ce qu’a répondu le dirigeant au sein d’Ennahdha, Abdellatif Mekki, à l’émission “Wahch chécha” sur Attessia, hier, dimanche 8 novembre 2020, quand on lui a demandé s’il était possible de le voir quitter le mouvement islamiste prochainement.
Ce qui pourrait le pousser à le faire est évidemment une éventuelle obstination de Rached Ghannouchi à présenter sa candidature pour un 3e mandat consécutif à la tête du mouvement islamiste, lors du 11e congrès, prévu pour la fin de cette année… alors que le règlement intérieur du parti le lui interdit.
Ce serait néanmoins «abghadhou al halal» (la pire chose parmi celles qui sont licites), reconnaît l’ancien ministre de la Santé publique, qui n’a pas souhaité s’attarder davantage sur la question. «Tout ne se dit pas dans les médias», a-t-il lancé.
Rappelons que Mekki fait partie du «groupe des 100» Nahdhaouis ayant envoyé, il y a quelques semaines, une correspondance à Ghannouchi (79 ans) pour l’appeler à renoncer à l’idée de prolonger sa présidence d’Ennahdha (en cours depuis 29 ans), et ce, conformément à l’article 31 du règlement intérieur du mouvement. D’autant plus qu’il doit se concentrer, selon ce groupe, sur ses fonctions en tant que président de l’Assemblée des représentants du peuple.
C. B. Y.
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