Nawel Mahmoudi, la fonctionnaire du ministère de la Santé menacée de mort après avoir révélé plusieurs affaires de corruption au port de Sousse, affirme qu’elle a bien été victime d’une tentative d’empoisonnement, malgré le démenti du porte-parole du tribunal de 1ère instance de Sousse 1, Jaber Ghenimi, qui a annoncé, hier, que les premières analyses médicales ont révélé l’absence de traces de poison. L’enquête ouverte à ce propos se poursuit…
Mme Mahmoudi, qui avait été hospitalisée vendredi dernier et qui a quitté l’hôpital, le lendemain, estime que les déclarations du directeur de l’hôpital et du ministère publics sont mensongères tout en affirmant que la Tunisie ne dispose pas de laboratoires pour toutes les toxines : «Avouez que ce qui m’est arrivé est inhabituel et inexplicable ! Je ne souffre d’aucune maladie et je fais une hypoglycémie avec 0.2g, et me retrouve en coma hypoglycémique non diabétique, ayant conduit à une altération de l’état neurologique… Je ne vais pas me taire», a-t-elle posté hier soir, dimanche 6 décembre 2020 sur sa page Facebook.
«Leur démentis sont à côté de la plaque d’autant qu’ils n’ont pas pu expliquer la cause de mon malaise. Je suis la seule à détenir la vérité et je vais tout dévoiler», a-t-elle encore ajouté.
On notera que le juge d’instruction s’était rendu à l’hôpital où avait été admise Nawal Mahmoudi, qui a été entendue par les enquêteurs, sachant que l’enquête se poursuit à ce jour.
Y. N.
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