Le 19 décembre 2020, quatre ans jour pour jour sont passés depuis l’attaque terroriste perpétrée par le Tunisien Anis Amri, à Berlin, en Allemagne. En ce triste anniversaire, on pense aux extrémistes islamistes parmi nous, qui ont ancré la culture de la mort et de la destruction dans l’esprit de nos jeunes et qui devront tôt ou tard rendre compte de leurs crimes sanguinaires contre des dizaines de victimes innocentes ainsi que l’image et les intérêts de la Tunisie.
Par Elyes Kasri *
Le 26 décembre 2016, un hommage a été aux victimes (12 morts et 58 blesses) de l’attentat au camion bélier commis le 19 décembre 2016 par le Tunisien Anis Amri à Breitscheidzplatz sur Kurfürstendamm (Kudamm), l’avenue la plus prestigieuse de Berlin.
Cet attentat a été commis au pied de l’église de l’empereur Wilhem (Guillaume), appelée «l’église du souvenir», car elle a été la seule église allemande bombardée pendant la deuxième guerre mondiale et gardée en l’état pour rappeler aux Allemands les affres de la guerre. Il a ciblé un marché de Noël où j’avais justement prévu de passer la soirée avec mon épouse, si ce n’était un empêchement professionnel de dernière minute (préparatifs de la prochaine visite a Berlin du chef du gouvernement Youssef Chahed, en février 2017), laissera un souvenir extrêmement pénible dans ma mémoire personnelle et une cicatrice indélébile dans la mémoire de tous les Allemands.
Cette attaque terroriste était d’autant plus dramatique qu’elle suivait de quelques mois seulement l’attentat au camion bélier commis par un autre Tunisien, le 14 juillet 2016, à Nice, en France.
Ceux qui ont ancré cette culture de la mort et de la destruction dans l’esprit des jeunes tunisiens devront tôt ou tard rendre compte de leurs crimes sanguinaires contre des dizaines de victimes innocentes ainsi que l’image et les intérêts de la Tunisie.
* Ancien ambassadeur de Tunisie en Allemagne.
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