Les manifestants nocturnes qui ont été récemment arrêtés auraient subi de la violence par des agents policiers, au centre de détention Bouchoucha, selon Saïda Mbarek, membre de l’Instance nationale de prévention de la torture (INPT).
Mme Mbarek a indiqué, dans une déclaration accordée, ce jeudi 21 janvier 2021, à Shems FM, que l’instance a inspecté des traces de violence sur les corps des manifestants arrêtés.
Elle a ajouté que les conditions de détention ont été effroyables, et qu’il n’y avait aucun respect du protocole sanitaire lié à la lutte contre le coronavirus, et que, de plus, les détenus n’ont pas reçu un examen médical.
L’activiste a, par ailleurs, souligné que la salle de détention contenait environ 50 personnes, alors qu’elle n’est équipée que de 8 ou 9 lits.
Mbarek a, finalement, indiqué que tous les rapports seront publiés dans un rapport unifié, n’excluant pas la possibilité de porter plainte dans l’avenir.
C. B. Y.
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