Olfa Hamdi, nouvelle Pdg de Tunisair, commence à les gonfler à beaucoup de Tunisiens et de Tunisiennes avec sa lubie : «Enéya bent el-hawdh el-menjimi, énéya bent ayla mitwasta, énéya jibt 19,51 fel bac» qu’elle répète dans toutes les vidéos et apparitions médiatiques.
C’est un peu comme «Mon père venait du Kenya où il gardait des chèvres» que ne cessait de répéter Barack Obama durant sa campagne électorale de 2008. Le ridicule en plus…
La majorité des Tunisiens et des Tunisiennes ont oublié leur moyenne du bac mais celle d’«el-ghechira» de Tunisair, ils ne risquent pas de l’oublier de sitôt tellement elle n’arrête pas de la répéter.
«Enéya bent el hawdh el menjimi, énéya bent ayla mitwasta, énéya jibt 19,51 fel bac», c’est son fonds de commerce pour baratiner l’opinion publique qu’elle considère comme ses futurs électeurs.
Qu’elle redresse Tunisair, si elle en a vraiment les moyens, ce dont nous commençons à douter sérieusement, qu’elle l’assainisse de la corruption et de la mauvaise gestion qui la gangrènent mais qu’elle arrête sa campagne électorale non-stop! Y en a marre de la Com’, du baratin et du bluff.
Et qu’elle apprenne surtout à écouter et à accepter la critique car comme la majorité des premiers de la classe habitués à la flatterie et à l’encensement, elle est allergique à toute critique et même à la moindre contradiction.
Et qu’elle sache que ce n’est pas en caressant le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, et en le surnommant «Baba Si Noureddine» («Papa Noureddine») qu’elle va le mettre dans sa poche lui et sa clique. D’autres ont essayé avant elle, avec les résultats que l’on sait…
Imed Bahri
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