Une nouvelle polémique a éclaté hier, mercredi 17 mars 2021, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), concernant la présence d’assistants parlementaires ayant des liens suspects avec des organisation étrangères. C’est ce qu’a affirmé la présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son bloc parlementaire, Abir Moussi.
La députée a assuré, via une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, qu’il y a des assistants parlementaires payés par l’Institut national démocratique (NDI), dénonçant «l’ingérence de cet organisme américain dans les affaires parlementaires et sa mainmise sur les activités des élus du peuple grâce à un financement opaque et contraire aux principes fondamentaux de la souveraineté des institutions de l’État».
Abir Moussi a également fait savoir qu’en sollicitant l’administration de l’Assemblée, celle-ci lui a fourni la liste nominative des assistants parlementaires ayant des contrats légaux, et s’est contentée de lui donner le nombre des assistants payés par le NDI (7) ainsi que les blocs parlementaires auxquels ils sont affectés (Ennahdha, Qalb Tounes, le Bloc démocratique et le Bloc national).
Elle a, par ailleurs, affirmé que l’assistante du président du bloc d’Ennahdha, Noureddine Bhiri, est membre de de l’Union internationale des oulémas musulmans, l’organisation controversée fondée par le prédicateur extrémiste et accusé de terrorisme islamiste, Youssef Al-Qardaoui.
C. B. Y.
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