«Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans un État policier, mais dans celui des syndicats sécuritaires», a regretté aujourd’hui, lundi 22 mars 2021, Aymen Aloui, dirigeant au sein du Pati des patriotes démocrates unifié (Al-Watad), quelques heures après avoir été libéré de son arrestation qui a eu lieu samedi.
Présent sur le plateau de l’émission « Midi show« , sur Mosaïque FM, Aymen Aloui, a, par ailleurs, démenti les rumeurs selon lesquelles il aurait été arrêté (avec deux autres dirigeants du parti) pour ivresse ou pour avoir semé le trouble sur la voie publique, assurant qu’il a été accusé d’«outrage à un fonctionnaire public lors de l’exercice de ses fonctions».
Il a, dans le même contexte, affirmé qu’il avait été pris pour cible par les syndicats sécuritaires en raison de ses déclarations concernant leur violation de la loi, ce qui les a irrités, selon lui. «Aujourd’hui, les syndicats sécuritaires sont complètement hors de contrôle», a-t-il poursuivi.
Aloui a également critiqué le fait que ces syndicats n’agissent pas équitablement avec tout le monde, soulignant leur laxisme envers Seifeddine Makhlouf et les autres dirigeants et partisans de la coalitions Al-Karama.
Et d’ajouter qu’il est temps de mettre fin aux arrestations aléatoires et abusives : «Cela porte atteinte à la dignité des gens et conduira à une explosion. Ils n’ont obtenu ni liberté ni économie, laissez-leur la dignité au moins !»
C. B. Y.
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