Le vice-président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Omar Oueslati, a rappelé, ce mardi 23 mars 2021, les infractions commises par le député controversé Saïd Jaziri, qui jouit toujours de l’impunité, du fait l’incapacité de l’État à appliquer la loi…
L’invité de Mosaïque FM a indiqué que le prédicateur avait utilisé illégalement sa radio pirate pour accéder au Parlement (comme le montre le rapport de la Cour des compte), et ce, à travers un contenu purement propagandiste en sa faveur.
Jaziri a également fait du siège de son parti (Errahma) un local pour sa radio, assure M. Oueslati. Une radio à travers laquelle il diffuse un discours haineux et incitant à la violence, poursuit-il.
«Plusieurs plaintes ont été déposées contre cette radio mais rien n’a été fait réellement. Le problème réside dans le fait que l’État est incapable d’appliquer la loi. C’est devenu un défi lancé par le député contre l’État», alerte Omar Oueslati, précisant que Saïd Jaziri prétend que la radio est la propriété de son frère (ce qui est le cas sur les papiers), tandis que le local lui appartient. Il a également regretté le fait la saisie du matériel de cette radio (issu essentiellement de la contrebande) est impossible car l’imam de 53 ans bénéficie de l’immunité parlementaire.
C. B. Y.
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