Merck, acteur majeur dans le domaine des sciences et des technologies dans le monde, collabore avec un collectif d’experts pour sensibiliser les populations tunisiennes autour des troubles de la fertilité afin d’en mieux expliquer les facteurs de risque, les causes et la prise en charge possible. Lancée sous le slogan «Na7kiw Fertilité» (Parlons fertilité), la campagne vise à informer le public et notamment les couples ayant des difficultés à concevoir un enfant, en dialecte tunisien et sur les réseaux sociaux.
Reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un réel problème de santé publique, les troubles de la fertilité peuvent poser non seulement des problèmes d’ordre médical, mais aussi psychologique et social chez certains couples. Selon la même source, un couple sur quatre serait touché par les troubles de la fertilité et les causes sont autant d’origine masculine, féminine que mixtes (1/3 masculine, 1/3 féminine et 1/3 d’origines mixtes ou inexpliquées). En parler à son médecin pour être conseillé est le meilleur moyen de trouver des solutions.
«En tant que pionnier dans la prise en charge des troubles de la fertilité depuis plus de 100 ans, Merck prend son engagement à cœur pour accompagner les couples dans leur désir d’enfant. A travers cette campagne ‘‘Na7kiw Fertilité’’, notre ambition vise à simplifier cette thématique en dialecte tunisien tout en fournissant des informations fiables, en collaboration avec des experts dans le domaine», a déclaré Kais Kallala, Country Head Tunisie de Merck.
Véhiculée par plusieurs médias et à travers sa page facebook «Na7kiw Fertilité», cette campagne mobilise un collectif d’experts pour parler autour du sujet, expliquer les causes des troubles de la fertilité et in fine être en amont de la demande des couples pour mieux informer et prévenir autour du désir de devenir parents.
L’information et la prévention vont de pair dans le concept de cette campagne. D’une part, l’information est primordiale, pour comprendre que par exemple la fertilité baisse avec l’âge. D’autre part, la prévention a son importance afin d’être conscient que certains facteurs d’hygiène de vie, tels que le tabac, l’alcool et le surpoids, peuvent impacter la fertilité.
Pr Bechir Zouaoui, président de la Société tunisienne de gynécologie obstétrique (STGO) a déclaré : «En Tunisie, près de 15% des couples souffrent de troubles de la fertilité. Peu d’entre eux en connaissent les raisons ou ne savent à quel moment et vers qui se tourner lorsqu’il s’agit de trouver des conseils et des solutions. D’ailleurs, une récente étude a montré que la moitié des couples se tournent d’abord vers des méthodes traditionnelles pour ensuite s’orienter vers un avis médical. Chaque cas requiert une prise en charge personnalisée et plusieurs solutions existent. La Tunisie dispose de ressources qualifiées et d’infrastructures reconnues dans la région pour l’accompagnement des couples. Toutefois, depuis l’arrivée de la Covid-19, nous avons pu constater un report des consultations qui peut, dans certains cas, diminuer les chances de conception si la prise en charge n’est pas entamée à temps.»
L’infertilité est définie par l’OMS comme l’incapacité d’un couple à parvenir à une conception et à mener une grossesse à terme après un an ou plus de rapports sexuels réguliers et non protégés pour les femmes de moins de 35 ans et après six mois pour les femmes de plus de 35 ans. Les chances de concevoir un enfant se réduisent avec l’âge. Pour les femmes âgées de plus de 35 ans, un couple doit consulter un médecin après 6 mois de tentatives infructueuses.
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