La vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple, Samira Chaouachi, s’est indignée, ce mercredi 7 juillet 2021, de l’utilisation d’un «lexique animalier» par la députée Attayar Samia Abbou pour décrire l’agression physique qu’a infligée le président du bloc Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, à son homologue du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, la semaine dernière. «Curieusement, ce n’est pas l’agression en tant que telle qui t’a dérangée», lui a répondu Abbou après s’être vue couper la parole à plusieurs reprises.
Prenant la parole, lors d’un point d’ordre, Abbou a reproché à Chaouachi sa passivité, la semaine dernière, «lorsqu’un être humain a reçu un coup de pied d’un âne en cours de plénière», par allusion à l’agression de Makhlouf sur Moussi.
Elle lui a également reproché le fait d’être excessivement ferme aujourd’hui lors de l’intervention d’une autre députée d’Attayar.
Ces remarques n’ont pas été du goût de Chouachi, qui a dit qu’elle n’était pas présente la semaine dernière lors de l’agression subie par Moussi, et qui a reproché à Abbou «l’emploi d’un lexique animalier».
C. B. Y.
Donnez votre avis