Ridha Belhadj, Ahmed Nejib Chebbi et Salma Elloumi, le trio dirigeant le micro-parti insignifiant appelé Al-Amal (L’espoir), ont rendu visite aujourd’hui, mardi 24 août 2021, à Noureddine Taboubi, pour se plaindre auprès du secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), du président de la république Kaïs Saïed dont les décisions, disent-ils, suscitent leur inquiétude.
On ne sait pas si le dirigeant syndical, qui se targue d’être proche du chef de l’Etat, a réussi à calmer leur inquiétude ou s’il a partagé, avec eux, la sienne, le président de la république ayant coupé les ponts, depuis ses décisions du 25 juillet dernier, avec tous ceux qui se targuent d’avoir de l’influence sur lui, y compris, bien sûr, M. Taboubi, qui a préparé une proposition de «feuille de route» avant de la garder pour lui, le locataire du Palais de Carthage s’étant moqué, entre-temps, de ceux qui exigeaient de lui… une feuille de route. «Les cartes est une affaires de géographes», leur a-t-il lancé, goguenard.
Les frères de Taoufik Belhadj et Issam Chebbi et la sœur de Faouzi Elloumi, des has been s’il en est, n’arrivent pas à admettre que leur heure est passée depuis très très longtemps et que les Tunisiens sont déjà passés à autre chose. Ils vivent dans l’illusion d’une influence qu’ils n’ont pas du tout et qu’ils n’ont d’ailleurs jamais eu. Ils appartiennent au passé mais ne peuvent pas se résoudre à l’admettre. Le «amal» qu’ils prétendent porter a un goût de désespoir.
I. B.
Donnez votre avis