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Tunisie : «Les peines alternatives visent à ne pas réunir les enfants et les femmes avec les criminels», selon Radhia Jerbi

La présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, est revenue, ce lundi 6 septembre 2021, sur la convention de partenariat signée, jeudi dernier, avec l’Association des avocats et des magistrats américains, au profit des femmes et des enfants délinquants, pour remplacer l’incarcération par le service civil volontaire.

Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, Mme Jerbi a assuré que l’objectif des peines alternatives est de ne pas réunir les enfants et les femmes délinquants avec ceux qui ont commis des crimes dangereux et qui se trouvent en prison, «d’autant que les prisons ont prouvé leur incapacité de jouer un rôle de sensibilisation et de sauver les jeunes du retour en prison».

Remplacer les peines privatives de liberté par des peines alternatives permettrait également, selon elle, de réduire le taux de récidive, qui est actuellement de 40% selon le ministère de la Justice, et ce, pour les raisons mentionnées.

L’idée de réduire les peines de prison est noble, mais rien ne justifierait le fait que cette réforme soit accordée aux femmes et pas aux hommes. Cela s’appelle du sexisme.

C. B. Y.

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