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Marzouki sur Al-Jazeera: «Kaïs Saïed doit démissionner ou être démis de ses fonctions»

Invité pendant une heure de Bila Houdoud dans la soirée du mercredi 15 septembre 2021 sur Al-Jazeera, la chaîne pour le site web de laquelle il faisait le pigiste quand il était président provisoire (les 30 000 dinars de salaire mensuel était trop peu pour lui !), Moncef Marzouki a qualifié Kaïs Saïed de «sourd et muet», de «catastrophe» et qu’il doit partir en démissionnant ou bien en étant démis de ses fonctions. Vidéo.

Bien sûr, Kais Saied n’est pas au-dessus de la critique et dans ce journal, nous ne cessons de critiquer son immobilisme, mais venue de certaines personnes sans aucune crédibilité comme Moncef Marzouki, la critique n’a aucun poids.

Ce has been qui se prend pour le génie incompris de son époque, connu pour être une marionnette du Qatar, de la Turquie et des Frères Musulmans, n’a récolté qu’un maigrichon 3% lors du premier tour des élections présidentielles de 2019 et n’est arrivé qu’à… la 11e place. Quant à son micro-parti Harak Tounes Al-Irada, il n’a recueilli aucun siège aux élections législatives. Un score honteux mais qui n’empêche pas ce mégalomane devenu depuis longtemps la risée des Tunisiens de continuer à faire le donneur de leçons arrogant, qui plus est, à travers les médias de l’émir du Qatar, son patron et bailleur de fonds.

Marzouki refuse d’admettre qu’il est arrivé à la présidence de la république par pur accident de l’Histoire – présidence provisoire, rappelons-le – grâce au soutien du parti islamiste Ennahdha, car il n’avait obtenu que 7000 voix : difficile de faire moins !

Donc, il peut continuer à gesticuler et à se donner en spectacle autant qu’il veut, il ne sera jamais pris au sérieux par ses compatriotes qui le méprisent et il ne redeviendra jamais président, malgré le soutien des islamistes qui voudraient bien l’enrôler de nouveau.

Ce mégalomane – qui faisait le baise-main au roi du Maroc dont il fut longtemps le sujet; son père, agent de la France, s’était réfugié au Maroc après l’indépendance en 1956 – n’a pas de place en Tunisie qu’il ne connaît d’ailleurs pas; il a plus vécu à l’étranger et surtout au Maroc et en France qu’en Tunisie et les Tunisiens qui l’ont rejeté massivement aux dernières élections ne se reconnaissent pas du tout en lui et préfèrent continuer à en faire leur risée. La posture de « Tartour » (marionnette) lui va d’ailleurs comme un gant.

Imed Bahri

Vidéo.

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