Le dirigeant et député du mouvement Echaâb, Haykel Mekki, est revenu, ce jeudi 7 octobre 2021, dans une déclaration accordée à Shems FM, sur la possibilité de l’organisation d’un débat national, en Tunisie, à l’issue de la formation du nouveau gouvernement par Najla Bouden.
Le nationaliste arabe a, à cet effet, assuré que son parti est favorable à cette idée, à condition que le mouvement islamiste Ennahdha, ainsi que «ses frères et pare-chocs» (par allusion à Qalb Tounes et à la coalition Al-Karama), n’y soient pas inclus.
Le politicien a, par ailleurs, souligné la nécessité d’impliquer les organisations nationales, notamment l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), «parce qu’elles ne peuvent être exclues de participer à la construction de la Tunisie», ajoutant qu’un certain nombre de personnalités nationales intègres et les partis politiques qui ne se sont pas engagés dans le système de corruption devrait également participer au débat.
Sur un autre plan, il a indiqué que le mouvement Echaâb est pour la fixation de délais pour les mesures exceptionnelles (prises par le président de la république, Kaïs Saïed depuis le 25 juillet), afin de «rassurer tout le monde, à l’intérieur et à l’extérieur».
C. B. Y.
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