L’avocate Ines Harrath, membre du comité de défense du député (gelé) Al-Karama Seifeddine Makhlouf a publié un post, ce lundi 18 octobre 2021, sur son compte Facebook pour commenter la rumeur relative au transfert de son client à l’hôpital.
Incarcéré depuis le 21 septembre dernier, Seifeddine Makhlouf a annoncé, jeudi dernier, via un communiqué publié par la coalition islamiste, être entré en grève de la faim, pour contester contre son incarcération et sa comparution devant un tribunal militaire.
Des rumeurs ont alors circulé sur les réseaux sociaux, ce lundi, via une capture d’écran montée et attribuée à la télévision nationale, rumeurs que l’avocate dément catégoriquement : «C’est de l’intox, en plus la prison ne transfère pas les détenus à l’hôpital militaire», a-t-elle écrit.
L’avocate a par ailleurs qualifié d’immoral, celui qui a fabriqué et répandu la rumeur en «effrayant la famille, les amis et les proches de Makhlouf, en espérant qu’il obtienne ce qu’il mérite», dit-elle.
Rappelons que le député est poursuivi dans deux affaires : celle dite de l’aéroport,et qui remonte à mars dernier, lorsque des élus de la coalition Al-Karama se sont rendu l’aéroport Tunis-Carthage pour tenter de faire voyager de force une femme fichée S-17, ainsi qu’une autre, datant du 21 septembre, pour menaces à un juge au Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis.
Seifeddine Makhlouf st également recherché dans une affaire de trafic de fausse monnaie en bande organisée à Kaassrine et il a également été condamné par contumace, en décembre 2019, à 20 mois de prison ferme, suite à une plainte déposée à son encontre par le procureur en charge de l’affaire du Centre coranique de Regueb (école où des enfants étaient coupé du monde pour apprendre les lois de l’islam, mélangés avec des adultes, dont deux condamnés pour viols et abus sexuels). Il avait fait, à l’époque, appel de cette décision de justice…
Il sera probablement bientôt entendu dans une nouvelle affaire, après la plainte déposée, la semaine dernière, par la députée et présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi, qu’il a physiquement agressée, il y a quelques mois au sein de l’Assemblée.
Y. N.
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