La cérémonie d’ouverture a donné le coup d’envoi de la 32e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2021) le soir du samedi 30 octobre. Tapis rouge, stars du cinéma et défilée de robes et de smoking, les JCC retrouvent leur éclat et invitent le public à envahir les salles de cinéma dès demain.
Après plusieurs mois de préparatifs, les JCC renouvellent leur rendez-vous avec le public et promettent une édition exceptionnelle, sous la direction du cinéaste Ridha Béhi pour la deuxième année consécutive, et avec le soutien renouvelé de Tunisie Télécom.
Le coup d’envoi a été donné ce soir à la Cité de la Culture de Tunis, où s’est déroulé le tapis rouge pour accueillir de nombreux acteurs, cinéastes et professionnels du cinéma venus des quatre coins du monde.
La cérémonie d’ouverture, animée avec beaucoup d’humour par l’acteur, réalisateur et producteur Nejib Belkadhi, a été l’occasion de présenter les membres du jury des différentes catégories de la compétition officielle, de rappeler l’engagement des JCC pour le cinéma du sud, et surtout de rendre hommage à des figures du 7e art à l’instar de l’actrice égyptienne Nelly Karim, du critique de cinéma sénégalais Baba Dyop, du distributeur égyptien Anouar Saddak Sabbah, ou encore du critique de cinéma tunisien Khemaies Khayati.
La 32e édition rend également un vibrant hommage posthume à la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatli, disparue en février 2021, à travers l’affiche officielle de cette édition qui met à l’honneur Hend Sabri dans son premier rôle dans « Les silences du palais » (1994). « Moufida a changé ma vie !», a dit Hend Sabri qui était d’ailleurs présente à la cérémonie d’ouverture pour rendre hommage à celle qui l’a révélée au grand public tunisien et arabe et qui a lancé sa carrière.
Le film tchadien « Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun, qui fait partie de la sélection officielle hors compétition, a ouvert le bal des projections. La compétition officielle, ainsi que les différentes sections parallèles démarrent demain dans une dizaine de salles de la capitale.
Fawz Benali
Donnez votre avis