Le porte-parole de la Chambre syndicale nationale des concessionnaires et des constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a indiqué que l’activité du secteur a repris graduellement, après la réticence totale des loueurs de voitures à en acquérir de nouvelles (en moyenne 7.000 à 8.000 annuellement) depuis mars 2020, et ce, en raison de la pandémie du coronavirus et les mesures sanitaires qui l’ont accompagnée (confinement général et couvre-feu), ainsi que la baisse de l’activité touristique.
Dans une déclaration accordée à Express FM, Mahjoub a expliqué que le rythme de vente de voitures est revenu à ce qu’il était avant la pandémie, notant que la hausse enregistrée des prix des voitures est due au taux de change du dinar et aux taxes sur la consommation, ce qui fait que la voiture qui vaut 10.000$ se vend à environ 40.000 ou 45.000 dinars sur le marché tunisien.
Concernant les attentes de la Chambre syndicale nationale des concessionnaires et des constructeurs automobiles de la loi de finances 2022, Mahjoub a affirmé que l’une des demandes les plus importantes est la réduction des taxes, assurant que la Tunisie est l’un des pays qui imposent le plus de taxes sur la consommation, avec un taux qui varie entre 43% et 130% du prix de la voiture.
Il a, d’autre part, exprimé son espoir d’une amélioration du budget de l’État afin que les taxes puissent être réduites, ajoutant que la forte demande de voitures populaires est due au fait qu’elles ne sont pas associées à une taxe sur la consommation et que celle de la TVA n’est que de 7%.
C. B. Y.
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