Le procureur de la république auprès du tribunal de première instance Sfax 2 a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès du jeune homme à Agareb, où des heurts ont éclaté hier soir entre la police et les manifestants.
Les proches du défunt Abderrazek Lachhab, ainsi que des manifestants et un garde forestier, affirment que le jeune de 35 ans est mort asphyxié par du gaz lacrymogène utilisé par la police pour disperser les manifestants, qui protestaient contre la réouverture de la décharge « El Kenna » , décidée par le ministère de l’Environnement pour solutionner le problème de l’amoncellement des ordures à Sfax, estimant que cela met en danger la vie et la santé des habitants de Agareb.
Or, le ministère de l’Intérieur a démenti cette version, en affirmant que le jeune a eu un malaise à son domicile, situé à 6 kilomètres du lieu des heurts, et que des proches l’ont transporté à l’hôpital, où il a rendu l’âme.
Le procureur a ainsi ordonné une enquête afin de révéler les circonstances exactes du décès.
Notons que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, aujourd’hui, qu’une grève générale dans les secteurs public et privé sera observée, demain, mercredi 10 novembre, à Agareb, tout en appelant à l’ouverture d’une enquête suite au décès de Abderrazek Lachhab.
Y. N.
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