Tarek Haddad, porte-parole du mouvement El Kamour a appelé le gouvernement Bouden et le président de la république à l’application des accords signés avec le gouvernement Mechichi en novembre 2020, menaçant de mener des mouvements sociaux à Tataouine et notamment de bloquer les routes menant vers les sites pétroliers.
Le porte parole d’El-Kamour, qui a affirmé, ce mercredi 17 novembre 2021, que «tous les gouvernements, les associations et les organisations, dont la centrale syndicale (UGTT) et la centrale patronale (Utica), ont menti depuis 5 ans», a fixé un ultimatum à l’actuel gouvernement jusqu’au 20 novembre 2021 pour l’application de l’accord signé le 8 novembre 2020, et qui a abouti à la levée du sit-in.
Après avoir publié une vidéo le 7 novembre puis une deuxième la semaine dernière pour appeler à un rassemblement, où des habitants ont affirmé que les vannes seront fermées si l’accord n’est pas appliqué, Tarek Haddad en a publié une 2e aujourd’hui, en rappelant que les revendications des habitants de Tataouine traînent depuis 5 ans, et en affirmant que le 20 novembre, les manifestants reviendront à la charge : «Nous ne craignons rien et nous n’avons rien à perdre et au pire on mourra mais on mourra en braves», a-t-il dit.
Puis, s’adressant au président Kaïs Saïed, Tarek Haddad a lancé : «Ce n’est pas parce qu’on vous a snobé lorsque vous nous aviez invités que vous allez vous venger. A l’époque on a refusé de vous rencontrer car vous n’aviez aucune prérogative. Sachez que nous n’avons aucune appartenance à aucun parti politique, tout ce qui nous intéresse, aujourd’hui, c’est l’application de tous les points de l’accord».
Y. N.
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