Les dirigeants et militants du mouvement islamiste Ennahdha ont fait trop de tapage autour du décès de l’un des leurs, Ridha Bouzaïène, qui a participé à la manifestation qu’ils ont organisée, le 14 janvier 2022, à Tunis, allant jusqu’à accuser la police de l’avoir assassiné. Les médecins, qui ont procédé à l’autopsie de la victime, ont formellement démenti ce mensonge.
Dans un entretien téléphonique avec l’émission ‘Shems Maak’ sur Shems FM, aujourd’hui, jeudi 20 janvier, le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), Jamel Msallem, a déclaré que, selon les premières informations obtenues par son organisation, Ridha Bouzaïène est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral sévère, ajoutant que son corps ne portait aucune trace de violence, démentant ainsi les allégations diffusées ces derniers jours sur les réseaux sociaux par des dirigeants et des militants du mouvement islamiste qui ont essayé d’instrumentaliser la mort de l’un des leurs dans leur «guéguerre» contre le président de la république Kaïs Saïed et pour endosser le rôle qu’ils affectionnent, celui de victimes.
Jamel Msallem, dont l’organisation est très active dans la lutte contre la violence policière et qu’on ne peut soupçonner de complaisance à l’égard des forces de sécurité, a ajouté que la LTDH a qualifié ce qui s’est passé lors des manifestations dans la capitale, le 14 janvier, de «violences injustifiées».
Il est à rappeler que le décès du citoyen Ridha Bouzaïène a été annoncé hier, mercredi 19 janvier, 5 jours après son séjour à l’hôpital.
I. B.
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