La Chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a décidé, hier, lundi 24 janvier 2022, d’accepter l’appel de l’avocate Bochra Belhaj Hmida, dans la forme, et de modifier le texte de la peine de 6 mois de prison, par contumace, dont elle a écopé, en décembre dernier, et ce, suite à une plainte déposée, en 2012, par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Tarek Dhiab, pour diffamation.
C’est ce que rapporte, ce mardi, Mosaïque FM, précisant que la Chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a examiné, hier, l’opposition de l’ancienne députée.
Bochra Belhaj Hmida a, néanmoins, écopé d’une amende de 200 dinars, selon la même source.
Rappelons que Tarek Dhiab avait déclaré qu’il allait lever sa plainte contre l’activiste et qu’il l’avait même oubliée. En fait, tout le monde semble l’avoir oubliée, y compris les deux concernés, du fait de la lenteur habituelle de la justice tunisienne. Et il ne serait pas étonnant que ce dossier ait été sorti des tiroirs, en cette période-ci, pour «punir» Mme Belhaj Hmida pour ses récentes positions politiques critiquant la politique du président de la république, Kaïs Saïed.
C. B. Y.
Vague de soutien avec Bochra Belhaj Hmida, condamnée à 6 mois de prison dans une affaire qui remonte à 2012
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