Le développement régional en Tunisie continue de marquer le pas, aggravant les disparités régionales et les mouvements sociaux. Ce constat a été fait depuis au moins une décennie, avec la révolution du 14 janvier 2011. Depuis, on ne cesse d’identifier les causes du blocage et de recommander des solutions, tout en montrant une incroyable incapacité de passer des paroles aux actes, à cause de l’affaiblissement de l’Etat et des carences du leadership politique.
Trois études sur les disparités économiques, la transition énergétique et l’internationalisation des entreprises appellent la Tunisie à mettre en œuvre de nouvelles politiques publiques et des programmes concrets pour dynamiser l’activité économique dans les régions de l’intérieur. Elles l’appellent également à davantage de soutien aux questions environnementales et à renforcer sa diplomatie économique.
Lors de la 3e réunion de la Commission de dialogue stratégique entre le ministère de l’Économie et du Plan et l’Agence française de développement (AFD), acteur majeur du développement économique en Tunisie, qui s’est tenue mardi 25 janvier 2022, les participants ont passé en revue les recommandations présentées par les commissions spécialisées chargées du suivi des différents axes prioritaires déjà fixés dans ces études.
Il s’agit des volets relatifs à la lutte contre les disparités économiques et sociales, notamment les niveaux de revenus et les territoires, l’accompagnement de la transition énergétique et écologique et la stratégie d’internationalisation des entreprises tunisiennes ciblant le marché africain.
Cette réunion s’est tenue sous la présidence du ministre de l’Economie et du Plan Samir Saïed avec la participation à distance du directeur du département Afrique du Nord de l’AFD, Christian Yoka, ainsi que du directeur du bureau de Tunis de l’agence, indique un communiqué du ministère de l’Economie et de la Planification.
Les études ont été menées par le Centre de recherches économiques et sociales, l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives, le Conseil d’analyse économique et un cabinet d’études, avec l’appui de l’AFD.
I. B. (avec Tap).
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