La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a appelé à la dissolution du parlement et à la mise en place de législatives anticipées. Elle a également annoncé (sans surprise) que son parti l’a désignée comme candidate à la prochaine présidentielle.
Lors d’un point de presse organisé ce lundi 21 février 2022, Abir Moussi a affirmé que le PDL décidé à l’issue de la réunion du Comité central, organisée samedi dernier, de se présenter à toutes les échéances électorales à venir, municipales, présidentielle et législatives estimant que cela est « un devoir national» qui permettra de mettre en œuvre «un programme de réformes et de sauvetage national»…
«Les dirigeants et les bases du parti se sont ralliés autour de sa présidente, Maître Abir Moussi, comme candidate officielle aux prochaines élections présidentielles, qui a prouvé sa réussite dans la gestion du parti et qui a rassemblé et rallié les rangs…», a-t-elle dit en parlant d’elle même à la 3e personne.
Sur un autre plan, la présidente du parti a exprimé son refus de soutenir « toute partie qui piétine les droits des Tunisiens, perpétue les dérives du pouvoir et manipule la souveraineté du peuple», et en réaffirmant son attachement aux principes de «l’État de droit, aux institutions et aux principes de la République, à la démocratie aux libertés individuelles» et son opposition à l’islam politique et «tous ses dérivés».
Lors de cette conférence, Abir Moussi, a également annoncé que le parti qu’elle préside organisera un mouvement de protestation le 13 mars prochain pour «sauver le peuple tunisien, l’État et la Tunisie, en proie à de fortes difficultés économiques» et exprimer à nouveau son opposition au monopole du pouvoir et aux mesures exceptionnelles du 25 Juillet, estimant que celle-ci ont été décidées par la président Saïed, dans le but de mettre à exécution son projet politique.
Y. N.
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