Une jeune médecin travaillant aux services des urgences de l’hôpital régional de Tataouine, nommée Anissa Hamza, a publié, lundi 21 février 2022, une vidéo sur les réseaux sociaux, à travers laquelle, elle a accusé le porte-parole du mouvement El-Kamour, Tarek Haddad, de l’avoir agressée physiquement.
« Ce n’est pas la première fois que je subis des violences verbales de la part de Tarek Haddad et ses compagnons, sauf que cette fois-ci, ils sont passés à la violence physique. Il m’a frappé sur la tête avec une chaise, m’a séquestré dans mon bureau et m’a menacé de mort», a-t-elle affirmé, en pleurant, ajoutant qu’elle n’a pu sortir qu’en présence des forces de l’ordre.
Elle a également affirmé que suite à l’agression, la sœur de Tarak Haddad l’a insultée et l’a menacée de mort.
Par ailleurs, elle a fait savoir qu’elle a porté plainte contre son agresseur.
De son côté, et dans une vidéo diffusée sur la page officielle du mouvement El-Kamour, ce mardi, Tarek Haddad a démenti les propos de la médecin, racontant qu’il se trouvait à l’hôpital régional car son état de santé s’était détérioré à la suite d’un accident de la route, ajoutant que le cadre médical n’a pas voulu l’accepter et qu’Anissa Hamza a voulu le photographier avec son téléphone.
Haddad a ajouté qu’en essayant de l’interdire de le photographier, elle l’a poussé, assurant qu’il y a des témoins sur ce qui s’est passé.
Il a également dit que la médecin a beaucoup de conflits avec les habitants de la région.
C. B. Y.
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