Le membre du parti Al-Amal, Ahmed Néjib Chebbi, a indiqué, ce mardi 1er mars 2022, qu’il ne met pas en doute la légitimité du président de la république, Kaïs Saïed, considérant, toutefois, qu’il est «une partie prenante de la crise» et qu’il a violé la constitution.
Et d’ajouter, au micro de Shems FM, que la Tunisie n’en sera pas dépendante s’il décide de ne pas participer au dialogue national.
Néjib Chebbi a, par ailleurs, estimé que le problème en Tunisie réside dans les intérêts personnels et l’incapacité à percevoir l’intérêt public comme une priorité.
Et d’ajouter que la question de la loi électorale est actuellement secondaire, car «il s’agit un miroir qui reflète la réalité, et si la réalité est fragmentée, alors le Parlement sera fragmenté»… «La base est la situation politique. Ensuite viendra la réforme de la loi électorale», a-t-il conclu.
C. B. Y.
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