Sadok Kouka, président de la FTRT, a appelé à dépasser les facteurs de blocage d’ordre administratif et législatif qui se dressent devant l’investissement et qui handicapent le développement du secteur des restaurants touristiques.
Les décisions hâtives de fermeture de plusieurs restaurants touristiques et leurs impacts socio-économiques, les lenteurs administratives dans le traitement des dossiers d’investissement, et l’application des mesures gouvernementales de l’Etat pour soutenir le secteur ont été longuement discutées et ont suscité les réserves des adhérents de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT) au cours de leur assemblée générale ordinaire tenue à Sousse.
Sadok Kouka, président de la FTRT, a souligné la nécessité d’éradiquer les facteurs de blocage d’ordre administratif et législatif qui se dressent devant l’acte d’investir et qui handicapent le développement du secteur des restaurants touristiques.
On précise à ce propos que malgré la conjoncture défavorable, les operateurs du secteur ont continué à investir au cours des deux dernières années. C’est ainsi que 26 nouveaux restaurants ont vu le jour pour un investissement de 4,5 millions de dinars tunisiens (MDT) générant plus de 4 000 emplois directs.
Au cours du même débat des interventions ont porté sur la prochaine haute saison touristique, sur la flambée des prix des prix de l’énergie et des produits alimentaires ainsi que sur le spectre d’un rebond pandémique du Covid en mai évoqué par les autorités sanitaires.
Il s’agit d’anticiper dès maintenant les effets pervers de cette éventualité en vue d’éviter un désastre économique pour les entreprises et une crise d’ordre social.
Le secteur compte actuellement 400 restaurants classés touristiques.
Communiqué.
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