Nadia Akacha, ancienne cheffe du cabinet du président de la république, Kaïs Saïed, est sortie de son silence, ce lundi 25 avril 2022, et est revenue, à travers un post Facebook, sur les mesures exceptionnelles du 25 juillet, affirmant qu’elles représentaient «un moment décisif dans l’histoire de la Tunisie […] volé par ceux qui n’ont ni honneur ni religion ni patriotisme».
«Le 25 juillet est un moment décisif, une décision historique et un processus national qui aurait dû être fondé sur une méthodologie claire, une démarche démocratique, collaborative et des bases solides, pour construire un Etat de droit où les libertés et les institutions sont respectées. Mais malheureusement, ce moment et ce processus ont été volés par ceux qui n’ont ni honneur ni religion ni patriotisme, une bande de loosers qui ne savent que diffamer et induire les autres en erreur», a-t-elle notamment écrit.
Les mots «honneur» («charaf» en arabe) et «religion» («dine») sont clairement utilisés par allusion au ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, Akacha ayant quitté son poste au sein de la présidence de la république suite à un désaccord avec lui.
C. B. Y.
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