Le parti Afek Tounes a remis en question, ce lundi 9 mai 2022, à travers un communiqué, la crédibilité du référendum et des élections législatives anticipées annoncés par le chef de l’Etat Kaïs Saïed et qui sont programmés pour la deuxième moitié de l’année.
Le parti de Fadhel Abdelkafi a exprimé son rejet de «l’approche unilatérale et autoritaire adoptée par le président de la république dans sa voie réformatrice» et des conséquences qui découleraient «du simulacre de référendum pour une constitution préalablement préparée et des élections formelles qui établissent l’Etat de Kaïs Saïed», qui porteront «préjudice à la paix sociale, à la transition démocratique et aux acquis de la révolution».
Selon Afek Tounes, le chef de l’Etat a transformé le 25 juillet d’un choc positif en une déception et une trahison des attentes des Tunisiens, soulignant qu’il refuse, également, le retour à l’avant-25 juillet, une période caractérisée par «une démocratie boiteuse, malade et fictive, ayant directement contribué à la crise globale que traverse actuellement la Tunisie, à cause de parties bien déterminées», selon le texte du communiqué.
Le parti a , d’autre part, affirmé son rejet de la politisation et de des institutions de l’État, à l’instar des institutions sécuritaires et militaires et du Conseil de sécurité nationale.
C. B. Y.
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